Le béton à haute résistance

La résistance à la compression est généralement considérée comme la principale propriété caractéristique du béton. Depuis la découverte du béton armé, les études ont été axées sur la recherche de méthodes permettant de renforcer cette résistance. Des progrès considérables ont été enregistrés dans ce domaine au cours de ces dernières décennies. Aux Etats-Unis, durant les années 1950, une résistance à la compression de 35 MPa était considérée comme une résistance élevée. Dans les années 1970, la limite a été portée à 70
MPa, alors qu’en 1990, la notion de béton à haute résistance était réservée à un béton d’une résistance à la compression comprise entre 80 et 100 MPa. Et cette évolution n’est pas terminée ! Des résistances
à la compression supérieures à 120 MPa ont été réalisées lors de constructions récentes. La notion de ‘haute résistance’ est dès lors très relative et, de toute évidence, évolutive. Il n’est dès lors pas étonnant que coexistent plusieurs définitions du ‘béton à haute résistance’.
Selon la norme européenne EN 206-1, le béton est considéré comme un ‘béton à haute résistance’ à partir d’une classe de résistance de C55/67. Le premier nombre derrière la lettre C fait référence à la résistance à la compression caractéristique mesurée sur des cylindres de 300 mm de hauteur et d’un diamètre de 150 mm, et le deuxième nombre, à la résistance à la compression caractéristique mesurée sur des cubes de 150 mm de côté. La définition ne précise aucune classe de résistance maximale. Elle peut cependant être de
facto déduite de la liste des classes de résistance possibles allant jusqu’ à la classe C 100/115 ( tableaux suivant ): 


Livre de Structures de génie civil : Projets, dimensionnements, normalisation


Ce précis prend en compte les normes européennes (les Eurocodes), qui entrent en vigueur à partir de mars 2010.
Ces Eurocodes sont associés à des connaissances scientifiques de base dans le domaine du Bâtiment et des Travaux Publics :
• résistance des matériaux, règles de calculs des principaux matériaux du BTP et solutions technologiques associées,
• application aux calculs des éléments courants constitutifs d’une structure en béton armé, en métal et en bois.

Comprenant des éléments théoriques, des solutions pratiques et des exemples de calculs, cet ouvrage constitue une véritable aide au projet pour les étudiants et les enseignants, ainsi que pour la formation des professionnels du BTP.


Dictionnaire du génie civil, de l'architecture & de la construction français-anglais et anglais-français : Matériaux & technologies


  • Auteur : Serge Eric Bon
  • 2007 - 556 pages
  • Editeur : MAISON DU DICTIONNAIRE

Plus de 60 000 traductions du français vers l’anglais et de l’anglais vers le français. La partie française va de A comme « à ailes larges » à Z comme « ZUP » . Dans la partie anglaise, on retrouve le même classement alphabétique de A comme « abacus » à Z comme « zoning map » en passant par des termes et expressions tels que « beam with high depth-span ratio », « differential settlement », « fine building plaster », « HVAC », « one-room flat », « thermoconductivity test », wastewaters… 
Plus de 60 000 termes en anglais et autant de termes en français, balayant l'ensemble des domaines suivants: construction, architecture et génie civil. Une partie importante est consacrée aux matériaux utilisés ainsi qu'aux techniques. La bible des constructeurs !



organigramme de buton armée: Section rectangulaire soumis a un flexion simple au E.L.U

organigramme de béton armée:

Section rectangulaire soumis a un flexion simple au E.L.U




pour télécharger ce document cliqué sur le lien suivant: https://www.box.com/s/y3sn83p3rhcu01dhedqb

Solution TP MDS: Equivalant des sables

Solution TP Mécanique Des Sols: Equivalant des sables

Plan:
  1. Généralités
  2. But de l'essai
  3. Principe de l'essai
  4. Matérielle utilisés
  5. Etape de travaille
  6. Expression des résultats

Livre de Cours de physique de Feynman

Les livres de le Cours de physique de Feynman tome 1 et 2 et mécanique quantique



Le cours de physique de Feynman (titre original : Feynman Lectures on Physics) de Richard Feynman, Robert B. Leighton (en) et Matthew Sands (en) est un recueil de notes de cours donnés par Richard Feynman à Caltech, ces notes ayant été rassemblées et compilées par Robert Leighton. Ces cours, donnés entre 1961 et 1963, avaient pour objectif d'expliquer la physique de manière logique aux étudiants undergraduate (de premier ou second cycle). Ces cours étaient jugés difficiles par les étudiants. Cependant, la notoriété de Richard Feynman aidant, de nombreux auditeurs furent aussi des doctorants et des chercheurs désireux de voir comment Feynman arrivait à expliquer les concepts physiques les plus complexes de manière intuitive. L'originalité et la vivacité du discours ont fait de ce cours une référence.
vision a, depuis, remporté l'adhésion des physiciens du monde entier, faisant de cet ouvrage un grand classique.


Le Cours de physique de Feynman : Mécanique, tome 1:

Sommaire
Atomes en mouvement. Physique de base. La physique par rapport aux autres sciences. Conservation de l'énergie. Temps et distance. Probabilité. La théorie de la gravitation. Mouvement. Lois de Newton de la dynamique. Conservation de la quantité de mouvement. Vecteurs. Caractéristiques d'une force. Travail et énergie potentielle. La théorie de la relativité restreinte. Énergie et quantité de mouvement relativistes. Espace-temps. Rotation à deux dimensions. Centre de masse :mouvement d'inertie. Rotation dans l'espace. L'oscillateur harmonique. Algèbre. Résonance. Régimes transitoires. Systèmes linéaires (révision

Le Cours de physique de Feynman : Mécanique, tome 2:


Sommaire
Optique : le principe du moindre temps. Optique géométrique. Rayonnement électromagnétique. Interférence. Diffraction. L'origine de l'indice de réfraction. Amortissement du rayonnement. Diffusion de la lumière. Polarisation. Effets relativistes dans le rayonnement. La vision en couleur. Mécanismes de la vision. Comportement quantique. Relation entre les points de vue ondulatoire et corpusculaire. La théorie cinétique des gaz. Principes de mécanique statistique. Le mouvement brownien. Applications de la théorie cinétique. Diffusion. Les lois de la thermodynamique. Illustration de la thermodynamique. L'encliquetage à rochet. Le son. L'équation d'onde. Battements. Modes . Harmoniques. Ondes. Symétrie dans les lois physiques.




Le Cours de physique de Feynman, tome 3 : Mécanique quantique:



Sommaire
Le comportement quantique. La relation entre les points de vue ondulatoire et corpusculaire. Amplitudes de probabilité. Particules identiques. Spin un. Spin un demi. La dépendance des amplitudes en fonction du temps. La matrice hamiltonienne. Le maser à ammoniac. Autres systèmes à deux états. Autres systèmes à deux états. La structure hyper-fine de l'hydrogène. Propagation dans un réseau cristallin. Les semi-conducteurs. L'approximation des particules indépendantes. Variation des amplitudes avec la position. Symétrie et lois de conservation. Le moment cinétique. L'atome d'hydrogène et la table périodique. Les opérateurs. L'équation de Schrödinger dans un contexte classique : un séminaire sur la supra-conductivité.




TP mécanique des sols: Essai triaxial

TP MDS: Essai triaxial


1-Introduction :

 La complexité du comportement du sol entraîne une particularisation des théories de la mécanique des milieux continus.
Ainsi la courbe intrinsèque qui a la formule :                                  
Pour la plupart des matériaux, est remplacée dans le cas des sols par la relation, cette loi définie la limite entre le comportement élastique et plastique du sol.
Plusieurs types d’appareils sont habituellement utilisés pour les essais de cisaillement, parmi eux on a l’appareil à compression triaxial  qui est n maniement plus difficile que la boite de casagrande, mais il présente de nombreux avantages.
L’appareil triaxial est aujourd’hui l’élément fondamental de tout laboratoire de mécanique des sols.
Dans notre T.P on se base sur l’essai de « u.u » qui nous donne :
                - La courbe intrinsèque.
                - L’angle de frottement interne.
                - La cohésion.
 

2- Définitions :

Essai triaxial :
   L'essai de compression tri axiale permet de mieux accéder aux propriétés mécaniques des matériaux, car il affecte l'état de contraintes in situ. Cet type d'essai permet de contrôler et de mesurer la pression interstitielle, d'appliquer une gamme de pression de confinement (isotrope ou anisotrope) pour consolider initialement l'échantillon à un état prédéfini. Les différents types d'essai réalisables sont :
-       essai UU (Unconsolidated-undrained) : essai non consolidé non drainé effectué sur matériau saturé ou non
-       essai CU (Consolidated-undrained) : essai consolidé non drainé sur matériau saturé ou non
-       essai CU+u (Consolidated-undrained) : essai consolidé non drainé sur matériau saturé avec mesure de la pression interstitielle
-       essai CD (Consolidated-drained) : essai consolidé drainé sur matériau saturé

Essai non drainé :
 Si le remblai est saturé et sans possibilité de drainage, un changement de l'état des contraintes ne conduit pas à une variation de volume (essai à volume constant) mais induit une modification de la pression interstitielle.


Essai drainé :
 Si le drainage est permis, une augmentation des contraintes conduites à une consolidation et éventuellement à une modification de la pression interstitielle. Dans ce cas, la variation de la pression interstitielle est négligeable par rapport à l'accroissement de la contrainte appliquée. Le type d'essai réalisé dans ce projet est l'essai consolidé drainé.

Consolidation :
  La consolidation d'un matériau résulte en général de la variation des contraintes (effectives) qui lui sont appliquées et se traduit par une variation de volume. La consolidation est isotrope si Ds1 = Ds3 et anisotrope si Ds1 ¹ Ds3. Cette consolidation a pour effet de rétablir et de simuler l'état des contraintes in situ avant d'appliquer la charge axiale. Il semble de toute évidence que la consolidation anisotrope donne de meilleurs résultats de la résistance et des données contrainte-déformation.
La cohésion c:
  c’est la résistance au cisaillement d’un sol  sous une contrainte normale nulle,
 C = S+PtgΦ.

Cisaillement :
 Les sols se comportent lorsque la valeur de la contrainte de cisaillement tdépasse une certaine valeur en fonction de la contrainte normales. La rupture se  déclare par une déformation continue au même temps croit avec les contraintes. La courbe intrinsèque étudiée la résistance au cisaillement.                      
Après la consolidation, l'échantillon est ensuite cisaillé à une vitesse de chargement constante. Le cisaillement d'une éprouvette de remblai consiste à lui imposer une variation du déviateur (s1 - s3) jusqu'à la rupture suivant un plan quelconque.

3-Description de l'essai :

 (Vutukuri et.al, 1974 ; Paterson, 1978).
 L’essai de compression triaxiale consiste à soumettre une éprouvette cylindrique à un champ de contrainte uniforme qui une pression hydraulique s3  appliquée par l’intermédiaire d’un fluide remplissant, la cellule et une contrainte axiale ou déviateur (s1 - s3) appliquée par l'intermédiaire d’un piston. Dans un essai, l'éprouvette est soumise à un champ de contraintes isotropes jusqu'à une valeur donnée. On maintient ensuite à niveau constant la pression hydraulique représentée par s2 et s3, on augmente progressivement la contrainte axiale s1  ou le déviateur (s1 - s3 ) jusqu'à la rupture de l’éprouvette. Les essais peuvent être effectués à différentes pressions de confinement. Dans l’essai de compression triaxiale avec cycles de chargement-déchargement-rechargement, l'éprouvette est soumise à des sollicitations. A différents niveaux de la contrainte axiale déviatorique (1, 2 et 3 sur la figure 3.1.1), on a la déchargée jusqu'à l'état hydrostatique, puis on rechargement jusqu'à un niveau de contrainte axiale supérieur au précédent niveau de contrainte axiale de déchargement et de nouveau, on décharge et ainsi de suite, jusqu'à la rupture.

4- But de l’essai :     

 La détermination de la courbe intrinsèque du sol étudie a fin de calculer la résistance au cisaillement t sous une contrainte normale s et de déduire les caractéristiques mécaniques j(angle de frottement interne) et C (cohésion).

5- Principe de l’essai :

  L'essai de compression triaxiale est effectué à l'aide d'une cellule triaxiale en acier inoxydable. Le dispositif doit permettre la mesure de la quantité de fluide drainé afin de contrôler la variation volumétrique, et peut également être équipé d'un capteur de pression pour mesurer la pression interstitielle. L'éprouvette est recouverte d'une membrane imperméable avant d'être montée dans la cellule triaxiale. Une fois l'éprouvette montée, la cellule est remplie du liquide de confinement (de l'eau ou de l'huile hydraulique). Ce dispositif est ensuite placé entre les deux plateaux de la presse et branché à l'air afin de consolider l'échantillon à la pression de confinement souhaitée. Lorsque la variation volumétrique de l'échantillon est stable, l'échantillon a été consolidé et on applique une charge déviatorique au piston de la cellule triaxiale pour cisailler l'éprouvette jusqu'à la rupture (Figure 1b). La Figure 3 représente des courbes d'essais de compression triaxiale d'un remblai cimenté en pâte à deux confinements différents.

- Exemple de courbes d'essais de compression triaxiale d'un remblai cimenté en pâte -


Résistance au cisaillement et Critères de ruptures :
   La détermination des paramètres caractérisant l'état de rupture d'un remblai nécessite la réalisation de plusieurs essais sur différentes éprouvettes de remblai. Les éprouvettes sont homogènes . La résistance au cisaillement tf d'une éprouvette est déterminée à la rupture de l'éprouvette et elle correspond soit à la contrainte de cisaillement à la rupture dans le cas des déformations homogènes par plastification soit à la contrainte tangentielle sur le plan de rupture lors d'une localisation des déformations à la rupture. Cette résistance au cisaillement est définie par le critère de Mohr-Coulomb qui est:
                                                                                              
Avec c la cohésion, sn la contrainte normale et f l'angle de frottement interne. Excepté le cas où l'angle de frottement est nul, le déviateur à la rupture est tel que (s1 - s3)f  > 2tf. le
-Contraintes sur un plan quelconque au sein d'une éprouvette -



Soit une éprouvette du sol de forme cylindrique soumise à un champ de contraintes s1, s2,  s3, la contrainte normale s agissant sur une facette quelconque située dans l’échantillon se décompose en une contrainte effective s’ supportée par a squelette solide et une pression interstitielle (s = s’ + u). Les contraintes appliquées à un échantillon dans cet essai représentent les contraintes principales.
C : à la dimension d’une contrainte et s’appelle la cohésion.
j : l’ange de frottement interne.
t : la résistance au cisaillement du sol considéré.
s : la contrainte normale appliquée à la facette de glissement.

on a : s1 =  s3 + q
à partir la courbe intrinsèque, on peut déterminer directement les caractéristiques mécaniques du sol ( c et j ) .

6- Mode opératoire :

 1-préparation et saturation de l’échantillon :
l’échantillon a une forme cylindrique de dimensions suivantes :
-         la hauteur h = 73mm
-         un diamètre D = 35mm
ce échantillon doit être saturer car c’est le cas le plus défavorable. Pour cela on fait circuler de l’eau dans l’éprouvette en utilisant une contre pression.
la vérification de la saturation est établis par la relation ou B est le coefficient de BISHOP .
u : pression interstitielle.
s3 : Pression hydrostatique appliquée autour de l’échantillon.
On revêtis l’échantillon d’une gaine en caoutchouc et on met en place à ces deux extrémités libres les pièces de pied et de tête prévue à cet effet.
Pour cela on va prendre le moule d’habillage, placer la gaine à l’intérieur et la retrouver sur les extrémités du moule.
En faisant le vide entre le moule et la gaine, on plaque celle-ci contre la paroi intérieure du moule et on peut ainsi enfiler très facilement l’échantillon à l’intérieur. Ensuite il faut positionner les deux embasses et les assujettir sur la gaine avec deux élastiques.
     
2-Mise en place et essai de l’échantillon :
-         On verse l’eau dans la cellule en ayant soin d’évacuer tout air.
-         Mettre l’ensemble carotte habillée à son  emplacement définitif sur l’appareil, raccorder les flexibles de liaison, placer la cellule et son couvercle, serrer les trois boulons de fixation plus régulièrement possible pour assurer une bonne portée des joints d’étanchéité.
-         Mettre le comparateur de l’anneau dynamométrique à zéro.
-         Amener et stabiliser la pression s3 à la valeur désirée chaque fois pour a manipulation 1 et 2 bars.
-         Amener le piston au contact avec l’échantillon.
Le cisaillement s’effectue à une vitesse rapide de manière à empêcher  l’eau de se dissiper.   
-         On note les déformations chaque 15s correspondent à un déplacement de 0.25mm
La rupture de l’éprouvette est atteindre lorsque la lecture anneau (LA) maximale reste constant.

7- Résultats et commentaires :    

-Voici les définitions utiles à notre calcul :
FB : force brute                     FA = K . LA
 LA : lecture anneau.
 K = 0.63
FN : force nette.                    FN = FB – (s3 . Sp)
Sp : section du piston =1,95 cm² .        SM = S0/(1- e) : section modifiée .
 S0 : section de l’échantillon , avec D0=35 mm .
S0 = p D²/4 = 3,14 . (3,5)² / 4 = 9,61 cm² .
 e =Dh/h
h = 73mm.



8-Conclusion :      

Les dispositifs du triaxial assurent une meilleure uniformité du tenseur des contraintes dans l’échantillon.
Le matériau peut être sollicité suivant des chemins de contraintes complexes, il est possible donc de contrôler d’une manière très précise l’évolution de la contrainte axiale et celle de la contrainte latérale, ce qui rendent l’utilisation de l’appareil plus facile.
Les résultats concernent le cisaillement de notre sol        
Grâce à ce TP on a pu voir comment déterminer les caractéristiques intrinsèques d’un sol      (soient sa cohésion non drainé Cu  {en bars} et son angle de frottement F{degré °}) d’un échantillon de sol  à  l’aide de l’appareil de cisaillement(Appareille triaxial ). Ces deux paramètres (Cu, F) qui sont nécessaires  à connaître avant toute la réalisation d’un ouvrage. Comme, la connaissance des caractéristiques intrinsèques d’un sol nous permettrent :
-         De faire une approche sur sa nature (il est plus précis  que l’essai de casagrand)
-         De déterminer sa capacité portante (stabilité des fondations)
         Comme on peut dire que dans notre cas, le sol dont les caractéristiques (C=1,1 bars et F= 18,43°).
         Comme on sais que le plans de cisaillement est imposé dans l’essai de casagrand par contre  le triaxial on l’observe après le cisaillement de l’échantillon (inconnu)  . Donc il est préférable et recommandé d’utiliser le triaxial.     




TP MDS: Essai oedométrique Part 1

TP mécanique de sols: Essai oedométrique

I- Introduction 

Dans ce TP nous allons étudier un phénomène très répandu  qui se produit au niveau des sol destinés a accueillir des ouvrages divers donc soumis a des charges importantes et se phénomène se manifeste par une compressibilité et des tassement au niveau de ce sol .
et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si simple.
Si un sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement élastique, il n’y aurait pas de problèmes et on appliquerait la loi de l’élasticité. Hélas tel n’est pas le cas, le sol est un milieu dont les compositions sont hétérogènes et de caractéristique mal connu et finalement difficile a maîtriser. Dans le soucis de trouver des solutions, des recherches ont été menées par certains spécialiste  notamment TERZAGHI. Grâce a ces principes bien des méthodes sont nées de nouveau appareils d’analyse et d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure plus compacte. Cette capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur nature et de leur porosité. Comme la conception des fondations vise à éviter les tassements excessifs susceptibles de nuire à la stabilité et à l’efficacité des ouvrages, nous nous intéressons à quelque méthodes d’évaluation du tassement.
Dans les sols pulvérulents, le tassement est évalué à l’aide de méthodes empiriques basées sur des essais de terrain ; dans les sols cohérents, ce sont plutôt les résultats de l’essai de consolidation, un essai en laboratoire, qui servent à évaluer le tassement.

1- Notion de Compressibilité :

la compressibilité est le phénomène de diminution du volume cela dépend des contraintes effectives dues aux surcharges a différentes profondeurs l’essai œdométrique permet d’évaluer l’amplitude des tassements des ouvrages ainsi que leur évolution dans le temps.
Du point de vue de la physique, il est utile de comparer le comportement d’un sol chargé à celui de tout autre matériau qui fléchit sous une charge. La similitude perd cependant de sa pertinence lors du relâchement des charges, parce que, contrairement aux matériaux utilisés en construction, les sols ne sont pas des matériaux homogènes ayant un comportement élastique dans un intervalle de chargement normal. Les déformations subies par les matériaux élastiques s’annulent lors du relâchement de la charge, alors que le tassement des sols n’est jamais complètement réversible. Ce phénomène dépend surtout de la nature poreuse du sol.
Car la compressibilité n’est possible que s’il y a expulsion de l’eau et de l’air occupant les vides du sol. En milieu saturé, la compressibilité d’un sol est donc directement reliée à sa perméabilité qui, on le sait, dépend de la grosseur de ses particules.

2-  comportement des sols à gros grains :

La majorité des propriétés physiques, mécaniques et hydrauliques des sols à gros grain ( sables et graviers ) sont associées à leur granulométrie. L’importance des tassements dans ces sols dépend de l’arrangement et de la grosseur des particules. En effet, dans les sols à granulométrie étalée, les vides entre les grosses particules sont aisément occupés par des particules plus petites. La réduction de l’indice des vides y est donc plus importante que dans les sols à granulométrie plus uniforme.
Les sols ayant un indice des vides plus petit sont à priori moins compressibles que ceux dont l’indice est élevée, puisque leur volume potentiel de vides à réduire est moindre. De plus, le tassement sous un chargement statique est d’autant plus important que la compacité initiale est lâche. Enfin, comme la stabilité des sols à gros grains est assurée par la friction et l’enchevêtrement des particules, de fortes vibrations causées par des séismes ou par l’activité humaine ( dynamitage, excavation, enfoncement des pieux et utilisation d’équipements motorisés ) peuvent y entraîner des tassements

3-  comportement des sols à grains fins :

Puisque les sol à grains fins (argiles) sont peu perméables, l’eau se trouvant dans leurs vides est expulsée très lentement lorsqu’un réaménagement des particules fait suite à l’augmentation des contraintes. La compression de ces sols, ou réduction de leur volume, évolue avec le temps : c’est ce qu’on appelle un tassement de consolidation. Sous une charge, il se produit parfois un tassement immédiat de l’argile ainsi qu’un gonflement du sol autour de la surface chargée. Ce phénomène, qu’on appelle communément « effet du coussin de caoutchouc », est une déformation élastique due à la plasticité et à la cohésion de l’argile. Ce n’est en rien une consolidation, car le sol reprend sa forme initiale si on enlève la charge après une courte période.
La vitesse de consolidation est proportionnelle à la perméabilité du sol ; le temps de consolidation augmente quand la perméabilité diminue. Ainsi, les tassements dans les argiles très peu perméables peuvent se poursuivre pendant des mois, voire des années, après l’application d’une surcharge.

4- Le tassement dans les sols cohérents :

Comme le tassement des sols cohérents est un tassement à long terme, on ne peut pas se fier aux résultats des essais de terrain pour en évaluer l’importance, car ces derniers s’étendent sur des périodes trop courtes. Par contre, un essai de laboratoire, l’essai de consolidation œdométrique, fournit des données qui permettent d’évaluer le tassement et le temps de consolidation dans les sols cohérents.
Considérons un sol fin saturé auquel on applique au temps t = 0, une certaine charge Q qui reste constante par la suite. Sous l’action de ces charges, le sol a tendance à subir des variations de volume, comme le sol étant saturé et l’eau ne pouvant s’évacuer par la suite de faible perméabilité.
Les variations de volume n’ont pas lieu et elles se traduisent par une surpression de la pression de l’eau interstitielle ( Δu ) au voisinage des points d’application des charges.
Au cours de l’écoulement appelé drainage, les surpressions Δu diminuent, donc les contraintes effectives augmentent puisque la distribution des charges Q reste constante le long de l’essai. Les charges sont donc peu à peu reportées sur le squelette solide qui subit ainsi des déformations et des tassements. L’écoulement s’arrête lorsqu’en tous point Δu = 0, l’ensemble de ces phénomènes est appelé consolidation.

 5-Classification des sols vis-à-vis de la compressibilité

Soit σc’ la pression de consolidation, trois cas sont possibles, selon la valeur de
σo’ la contrainte effective véritable avant son extraction du sol.

sol sur consolidé :  (sc>s0)   notés OC
un sol est sur consolidé lorsque il a subit au cours de son histoire une pression supérieure a l’actuelle pression due au poids des terres .
sol normalement consolidé : (sc=s0 )notés NC
c’est un sol qui a tassé sous son propre poids et qui n’a jamais subi d’autres pressions supérieure a celle de l’actuelle (de chargement )
sol sous consolidé :  (sc<s0) notés UC
c’est un sol en cours de consolidation sous son  poids propre il s’agit de remblais récents mal ou non compactés ou bien d’une vase .

6- Indice de compression et module oedométrique : 

les courbes oedométriques e=logs nous permettent de définir un indice appelé indice de compression , mais le problème réside dans la difficulté de mesure de l’indice des vides a tout moment , pour cela il faut calculer a partir du tassement en supposant que les grains solides sont incompressibles .



donc on suppose que la variation de volume touche seulement la variation de l’indice des vides (vs constante ) , par unité de surface on a :

vs=v(1+e)=(hxs)/(1+e)=h/(1+e)

s=1 (unité de surface )

h/(1+e)=(h+Dh)/(1+e+De)

(Dh/h)=(De/1+e) cette formule nous permet d’avoir (e) a tout moment .

sest appelée pression de consolidation qui est proportionnelle a l’indice des vides et au coefficient de proportionnalité Cc (indice de compression ).






Pression de consolidation c’est la pression maximale qu’a subi le sol durant son histoire et qui a permis sa consolidation .c’est la pression qui correspond a l’intersection des deux branches de la courbe de chargement .
Module oedométrique  :
Le module oedométrique noté E’ varie suivant les pressions de un à quelques milliers de  « Bar ». C’est une analogie du module de Young E . Ces valeurs sont bien inférieures néanmoins à celles des modules de Young des aciers et des bétons. Les argiles ont des modules oedométriques plus faibles encore. Mais là, il convient de faire la distinction entre les argiles normalement consolidées et les argiles surconsolidées.


* Le tableau ci-dessous donne la comparaison des modules de Young de l’acier et du béton avec les modules oedométrique E’ de différents types de sols soumis à des contraintes inférieures à 10 Bar.


* les figures ci-dessous indiquent l’allure des courbes oedométriques pour trois types de sols différents : sable, argile et vase.


coefficient de compressibilité volumétrique :
mV =     ( Ds/1+e)/Ds
                                                                                       
coefficient de compressibilité :   av = - (De/Ds) .

7- But de l’assai :


La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés lors de fortes pluies, on se place ainsi dans les conditions les plus défavorables du point de vue de la déformabilité des sols sous des surcharges ponctuelles ou permanentes .
- La compressibilité est un phénomène de diminution de volume. Cela dépend des contraintes effectives dues aux surcharges à différentes profondeurs. Ainsi, l’essai oedométrique permet d’évaluer l’amplitude des tassements des ouvrages ainsi que leurs évolutions dans le temps. Le but de l’essai étant de déterminer quelque caractéristiques du sol, à savoir :
-         la pression de consolidation σc
-         le coefficient de compression Cc
-         le module oedométrique E’
-         le coefficient de gonflement Cg

II- Déroulement de l’essai :


1- Description de l’apareillage :

-le moule oedométrique ou moule de consolidation
 différentes variantes dans la conception du moule oedométrique , mais qui répondent toutes au principe défini dans le paragraphe précédant , et représenté sur la coupe schématisé si suivant.


Coupe schématisée du moule oedométrique


-       L’éprouvette est retenu latéralement  par une paroi lisse indéformable . Elle est comprise entre deux pierres  poreuses ou entre deux disques en métal fritté , avec possibilité pour l’eau de circuler .
-       L’effort de compression s’exerce verticalement sur l’éprouvette par l’intermédiaire d’un couvercle ou d’un piston rigide qui répartit l’effort .
-       Les déformations de l’éprouvette sont lues sur un comparateurs .





 Moule de Terzaghi:
Il comprend essentiellement :
-       Un piston creux coulissant, sans jeu ni frottement , dans un cylindre de 70 mm de diamètre intérieur.
-       Une goupille pouvant bloquer l’ensemble piston  cylindre suivant deux positions telles que le logement destiné à l’éprouvette d’essai ait une hauteur de 12-24 mm
-       Une base comprenant un conduit d’évacuation d’eau et dans laquelle se visse le collier de serrage du cylindre.
-       une rondelle en caoutchouc assurant une parfaite étanchéité de l’ensemble cylindre base .
-       deux pierres poreuses bien encastrées jusqu’à affleurement , l’une dans la base du moule l’autre dans le piston creux .
-       deux broches de visage pour le collier de serrage .
Avec un tel moule oedométrique les dimensions de l’éprouvette d’essai sont de   7 cm pour le diamètre , de 1,9 cm pour la hauteur. Les charges sont transmises à l’éprouvette par l’intermédiaire du piston et les déplacements du piston par rapport au cylindre fixe , la lecture  sur un comparateur nous donne la déformation. Le drainage vertical est assuré , l’eau s’écoulant librement entre le conduit d’évacuation , la pierre poreuse inférieure , l’éprouvette d’essai et la pierre poreuse supérieure , la partie inférieure perforée du piston et les trous de goupille .
- Le bâti de consolidation
comprenant essentiellement un levier qui permet de transmettre les charges, le bâti de consolidation doit être rigide et doit appliquer les charges suivant l’axe du piston . Ces exigences étant satisfaites, il admet de nombreuse s variantes de forme et de gabarit .

- Les poids  
les poids nécessaires pour l’obtention des charges successives d’un essai complet constituent une série , chaque bâti de consolidation doit avoir sa série complète.
Ce sont des disques plats fendus , permettant leur centrage et leur superposition sur le plateau de charge du bras de levier, pour nous les poids  se constituent de :
0,25 – 0,5 – 1 – 2 – 4  ( bar ).

* Aussi on aura besoin des éléments qui suivent :
- une meule à découper les étuis contenant les éprouvette .
- une balance précise à 0.1 g portée de 500 g au minimum, pour la mesure des teneurs en eau .
- une étuve 105°C
- un calibre donnant les diamètres des éprouvettes .
- couteaux de différentes taille pour tailler les éprouvettes .
- un comparateur au centième de millimètre ayant une course de 10 mm . Pour les sols très compressibles des comparateurs  de même précision ayant une course de 20 mm ,environ .


Continue la part 2 de ce TP: http://coursgeniecivil.blogspot.com/2012/11/iii-expression-des-resultats.html

    Archive

    Followers